CHANGEMENT : (n.m) Fait de changer, fait d’être modifié. Rime avec maintenant. Vont ensemble dans un slogan.
Mot non interchangeable. Car il est là, tout le temps.
Le changement d’hier, c’était notre habitude. On y tenait. À tort. Car on change sans cesse.
On change d’avis.
On change de job.
On change d’heure.
On change de pays.
On change la litière.
On change de valise.
On change de disque.
On change de lumière.
On change de chemise.
On change de raquette.
On change de partenaire.
On change de changement.
Mes autres mots dékapants ici
Merci Sophie Dupont pour le dessin.
Si le changement est présent à tout instant et cela ne fait aucun doute, cela veut dire qu’il n’y a pas de vie sans changement. Cela veut dire également que ne pas vouloir changer de quelque façon que ce soit c’est refuser de vivre suivant les règles de la nature, de la vie “du changement”. Mais il n’est pas possible de vivre à l’encontre de ces règles, pour preuve personne n’a jamais pu échapper à la mort.
Lorsqu’on regarde cette mort qui nous fait peur, elle n’est jamais qu’un changement de plus, un changement par rapport à la vie. Cela voudrait donc dire que l’un ne peut être dissocié de l’autre.
Il n’y a donc pas de raison de considérer la mort comme une fin en soi, ce n’est qu’un changement de plus, la fin d’une étape du cycle la vie.
Notre vocabulaire différencie la vie de la mort mais c’est une vue erronée.
Finalement nous avons peur de la mort parce que nous n’avons pas compris ce qu’était la vie. Lorsque nous parlons de la vie nous la dissocions de la mort, cela me parait une grave erreur qui engendre des vérités erronées. Notre vocabulaire différencie la vie de la mort mais je trouve que c’est une grave erreur, née de notre incompréhension ou de notre ignorance.
Nous avons peur de mourir parce que nous voulons figer les choses, nous voudrions que la soi-disant vie ne change pas (ne pas mourir), nous voudrions que les êtres qui nous sont chers, nos avantages matériels ne changement pas mais c’est stupide c’est à l’encontre de la nature. Nous devons accepter les règles de la nature plutôt que de nous y opposer.
C’est parce que nous refusons ces règles naturelles que nous vivons dans l’illusion, la vie que nous imaginons (une vie figée) n’existe pas. Bref nous vivons dans l’ignorance et c’est cette ignorance qui nous empêche de voir la vérité.
Finalement une seule chose ne change jamais … le changement.
En bouddhisme on appelle ça la vacuité mais la vacuité n’est pas que le changement (l’impermanence) c’est aussi l’interdépendance.
Tout change continuellement et tout est interconnecté.
Phil, je te propose que ton prochain mot soit l’interdépendance mais j’imagine que tu l’avais prévu.
Intéressant, tu rejoins et complètes mon ‘petit’ point de vue sur le changement.