Régulièrement, je ponds un petit texte sur quelque chose qui m’a plu. Un livre par exemple. Votre mission : acheter l’objet et/ou commenter (voire même critiquer) mon billet !
Le copy que je suis a vécu une très belle journée. Ce matin pourtant, j’étais fatigué. Plus aucune idée créative. Absent et las à la fois. Les trois lignes écrites pour un e-mailing d’Eurostar n’ont pu à elles seules me redonner de l’énergie.
Il fallait que je quitte mon iMac et mes réseaux sociaux, que j’aille dehors pour trouver des livres, pour retrouver mes livres. Ceux que j’ai lus voici bien longtemps. Ceux qui m’ont fait rêver, m’ont donné du contenu que j’ai restitué à ma façon dans ma vie professionnelle. Pour vous peut-être ?
Vite, des mots, des mots adorés pour soigner mes maux de clavier éreinté ! Je les ai visualisés et en voici deux de retour, chez moi. Merci Folio, merci la FNAC.
D’abord Raymond Queneau et ses exercices de style (une histoire courte et banale, racontée de 99 façons différentes (en alexandrins, sur le ton de la comédie, en javanais…). Vraiment bluffant, irritant sans doute sur la longueur, ce livre (écrit en 1947) est pour moi comme un excellent exercice. J’entends déjà le briefing. “Voilà Coco, l’histoire la voici, tu nous la vends avec tel ou tel style”. Un excellent souvenir de rhéto ou quand mon professeur de français devenait professeur de chevet avec ces manipulateurs de la langue française : la bande à Oulipo (Perec, Queneau…).
Frédéric Beigbeder ensuite. Voilà un auteur que j’apprécie beaucoup. Son talent d’écriture, son côté décalé, drôle et cultivé me plaisent.
Et si en plus il écrit dans 99F (paru en 2000) sur le monde impitoyable de la publicité des années 90, un domaine où j’aurais voulu m’épanouir, je ne peux qu’être conquis.
Bien sûr, on peut juger l’écrivain futile ou trop parisien. “Une vision décapante (ndlr : lol) et sans fard du milieu pub et de ses nuisances, à travers un bon roman, bourré d’humour.” lis-je dans une critique. J’approuve !
Le Queneau c’est une curiosité littéraire, sans plus…
Intéressant mais point transcendant.
Ah que je comprend cet article. Moi aussi aujourd’hui, en panne d’inspiration, en panne d’écriture (et pourtant 3 sujets en chantier). Alors je m’installe dans le jardin et lis pendant une heure (très rare, ça : je ne lis que dans les transports et le soir dans mon lit !). Et en lisant la revue Usbek & Rica (j’en parlerai très bientôt), j’éveille ma curiosité, j’excite mon inspiration, et hop me voilà de retour sur mon clavier.
Et en plus à ce moment-là arrive cet article !
Allez zou (oui, zou !), à l’écriture…
“Seul ce qui résonne fortement en nous peut nous mettre en mouvement dans l’écriture.” a dit Marianne Jaeglé (c’est dans mes citations aussi :-)). Bon en plus effectivement faut ce petit plus et zou 🙂 !
Je ferai attention à Queneau et lirai Frédéric Beigbeder. juré
Très chouette la citation de Jaeglé; qui est-elle?
Queneau: oui, j’ai lu aussi en rhéto (je crois) et aimé à ce moment-là. Beigbeder: je n’aime pas beaucoup son “genre” à la télé, mais tu m’as donné envie de le lire!
Marianne Jaeglé a écrit un livre qui s’appelle ‘Ecrire, de la page blanche à la publication, sous-titré ‘Flaubert, Proust et moi’. Très bien rédigé, ‘of course’ 🙂