Êtes-vous optimiste ou pessimiste ? Parfois les deux, selon le moment, sans doute. Philippe Gabilliet analyse en détail la définition même de l’optimisme et trace des pistes pour nous rendre, un rien, beaucoup, passionnément entreprenants dans notre vie privée et professionnelle.
Philippe Gabilliet est professeur, auteur et spécialiste de la motivation et des stratégies mentales de la réussite. Sa cible préférentielle pour cet éloge de l’optimisme ? Sans doute, les jeunes, décideurs du monde de demain.
Ce que ce livre n’est pas
Ce petit bouquin n’est pas une collection de vieilles astuces (vous savez, ces fameux livres de développement personnel…) pour passer du pessimisme le plus noir à l’optimiste béat.
Entre ces deux extrêmes existent de nombreuses nuances en fonction de notre propre comportement, de la situation dans laquelle on vit et (surtout) de la perception que l’on en a, des interactions avec les autres aussi.
“Une journée où l’on a été optimiste est une belle journée”
L’optimiste, un homme d’action
L’analyse est poussée, documentée par des scientifiques, comme une longue et intense définition de ce concept fourre-tout : l’optimisme. Qui n’est pas le contraire du pessimisme puisqu’il semble que “nous disposons tous au sein de notre ‘logiciel mental’ d’une double capacité à la fois optimiste et pessimiste.”
N’opposons en effet pas le bon optimiste et le mauvais pessimiste. Comme écrit l’auteur en page 114 : “… vivre en optimiste, ce n’est pas vivre dans le meilleur des mondes : c’est faire des choix les plus positifs possible dans le monde réel, celui dans lequel on vit.”
Apparemment, l’optimiste est plus enclin à avancer, à entreprendre. Sachant que s’il se trompe, il aura de toute façon matière à rebondir. Son expérience ratée va aussi lui servir, quelque part.
Il sait par ailleurs que l’optimisme est bon pour la santé, tant physique et mentale.
“Sans optimisme, pourquoi vivre ?”
“Le paradis, c’est les autres”
L’optimisme est décortiqué dans les sphères privées (relations de couple, notamment) et professionnelles. Pour cette dernière, l’auteur dépeint comment une ambiance (ou un climat) négative peut peser sur l’ensemble des salariés.
Il décrit aussi ce qu’est (ce que devrait) être un manager optimiste. Le manager direct, le chainon indispensable, aussi dans le domaine de la communication interne dans l’entreprise.
Extrêmement bien écrit et documenté, le livre reprend en finale une série de livres aller plus loin ainsi que des adresses web. Pour tous ceux qui veulent former – voeu utopique ( ?) de l’auteur – une société optimiste ou plus simplement développer une attitude optimiste, une compétence finalement indispensable pour survivre dans notre monde.
Vous l’avez compris, je suis enthousiaste et vous le conseille.
“L’éloge de l’optimisme”
146 pages.
Éditions Saint-Simon
Pour aller plus loin
Ce bouquin a attiré mon attention à la suite du visionnage de cette célèbre vidéo ‘tremblante’ de Gabilliet qui parle à ses élèves du facteur chance. La chance est un des ingrédients de l’optimisme.
Gabilliet est très présent sur YouTube.
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