Me voici, humblement, dans deux livres. Leur point commun : l’écrit court. Drôle ? À voir. Réfléchi. Un peu. Genèse d’un carnet inspirales inspiré… par un troisième livre.
Trois livres, un fil rouge : l’écrit court
Mine de rien, le livre de mon ami Fred Lambin, m’a inspiré pour le présent Carnet inspirales.
Fred a demandé à quelque 40 dessinateurs d’illustrer ses 75 aphorismes.
Je me suis dit, en 2016 : pourquoi ne pas privilégier l’écrit dans un recueil, et faire appel à un seul dessinateur pour illustrer les plus belles saillies ?
En 2018, Michel Delhalle (collectionneur d’aphorismes, écrivain, conférencier, ancien disquaire et nouvel ami) repère quelques bêtises sur mon blog et me voilà parmi d’illustres aphoristes belges dans son anthologie Belgique, terre d’aphorismes.
Rassembler les talents, gérer une équipe
Entre 2016 et 2018, des mois de travail pour arriver au produit final : un livre, ou plutôt un Carnet.
Rassembler le contenu, le trier, en retirer le meilleur. Supprimer, corriger, trouver d’autres idées, les tester…
En parallèle, j’ai animé une belle équipe :
- Anna Conda, alias Béatrice C, la reine des mots d’esprit sur Twitter
- Cécile Bertrand, artiste de renom
- Leen Minne, collègue et graphiste
- Olivier Rouge, stratège en communication.
Un éditeur ? Pourquoi faire ?
Mis au courant par une auteure qui a sorti ses livres sur la plateforme belge Le Livre en papier, je décide de passer par cet imprimeur.
Très bon contact personnalisé, accessible et professionnel. En nous passant d’éditeur, nous avons un contrôle sur le prix, le contenu et le timing.
Si le premier volume est un succès (oui, je souhaite continuer sur cette voie, avec d’autres auteur(e)s, d’autres techniques d’écrits courts), pourquoi passer par un éditeur, je verrai.
Produit fini, promo en cours
Nous avons sorti le livre un rien trop tard, manquant de peu les fêtes de Noël. Ce n’est pas grave, un livre n’est pas une donnée périssable et nous allons profiter d’autres moments pour promouvoir le Carnet inspirales.
Notre plan de communication privilégie dans un premier temps les réseaux sociaux, lieu de naissance de ces quelque 1.200 réflexions, ainsi que nos cercles relationnels physiques.
Ici le lien vers le blog de l’auteure Martine Roffinella.
Ou ici, un petit article en fin de PDF édité par l’AEDE, Association Européenne des Enseignants.
Plus tard, pourquoi pas une participation à un salon du livre local, ou une conférence de presse.
Si Twitter était un livre, on ne scrollerait plus à s’en faire des tendinites, on tournerait les pages… Et ben voilà, ça existe et c’est aussi drôle et/ou intelligent qu’à l’écran ? https ://t.co/wURC2qc4Ra
— christine.l (@Christiine_L) November 13, 2019
Vous procurer le Carnet inspirales (174 pages)
Via notre page Facebook ou sur la Boutique des Créateurs Namurois, au prix de 20 euros.
Je vous le dédicace avec plaisir !
Le mien a trouvé sa place, entouré des Desproges, Dard, Devos, des Nuls…, et je le sors et l’aère régulièrement… ? ? pic.twitter.com/hgmcCdfdMq
— Brindille (@Brindille_) December 20, 2019
Rires à pleurer, pleurer de rire, pleurer
Mon pote et confrère Olivier Rouge, une des clés de voûte de ce projet, est malheureusement décédé le 31 mars 2021.
J’espère qu’il est parti sans souffrances. Il a tenu le coup pour le Carnet inspirales et il était très fier quand notre projet est sorti fin 2018. Le nom du projet c’est lui, l’aspect commercial et stratégique aussi.
Paix à ton âme Olivier, continue à nous inspirer de là-haut.
Salut Philippe,
dis-moi, j’ai cru lire un “vous avez aimer” en 4e de couverture… ?
Je change le visuel avec Cathy Mimi. Il s’agit d’une ancienne version, la version finale est corrigée. Sinon, il te tente, Olivier ?