La forme a autant d’importance que le fond. Dans toute communication. Alors pourquoi, sur LinkedIn, y a-t-il tellement de fautes d’orthographe ? Analyse sans autre prétention que de traquer les fautes à corriger.
LinkedIn, tu me donnes le mal de mer avec tes carrousels
Moi, quand j’étais petit, les carrousels de la fête foraine me donnaient le mal de mer.
Ici, ce sont les coquilles qui me font quitter, nauséeux, le post défectueux.
Parlons entre pros.
Cela arrive à tout le monde de commettre des fautes d’orthographe. Bibi aussi.
Mais une faute sur LinkedIn comme celle ci-dessous, vous ne trouvez pas cela désastreux ?
Imaginez, votre prospect ou client tombe sur votre message. Sera-t-il tenté de vous contacter ?
Tout écrit mérite une relecture
Quand vous publiez sur les réseaux sociaux (ici LinkedIn), dans les médias,
quand vous vendez une publication,
quand vous envoyez votre CV à une entreprise, votre message doit être irréprochable.
Alors, relisez-vous.
Ou faites-vous aider. Par une tierce personne (moi par exemple, ah ah). Ou suivez, par exemple, Caroline VAUTRIN.
Ou servez-vous d’outils. En voici deux :
* Antidote (qu’on ne présente plus), accessible pour quelques dizaines d’euros ;
* Language Tool : gratuit en version de base, payante avec des bonus pour parfaire votre français.
Alors, on va me répondre que des gens comme moi devraient faire preuve de plus de bienveillance. Et devraient aller en message privé pour alerter l’auteur de la bourde.
Mais quand c’est faux, c’est faux, non ?
Où que vous publiez, votre message doit être impeccable. C’est une question de respect et d’élégance pour le lecteur. Et d’image de marque pour vous-même !
Important : je ne tire jamais sur les personnes dont le français n’est pas la langue maternelle ou qui scribouillent sur les réseaux sociaux.
Je laisse cela à Bescherelle-ta-mère et ses pitoyables copies d’écran.
Par contre, je traque les fautes dans la presse avec #WTFpresse ou dans les publicités papier ou en ligne.
Témoignage via LinkedIn
Je publie ici un extrait de commentaire à la suite de mon post sur LinkedIn, supprimé depuis. Auteure : Sylvie Jupinet-Verlaine :
“1. Je trouve incroyable l’inconscience de leurs fautes très nombreuses de ces gens inscrits sur des groupes de copywriters. 5 fautes par ligne quelquefois, et pas des moindres.
Tout aussi inconscients du métier que ceux qui se lancent sur ces groupes précisément en demandant aux membres de leur donner des tuyaux d’écriture alors qu’ils font une description totalement erronée du copywriting. Il existe des formations non ? !
2. Je considère qu’on ne peut pas pratiquer correctement une langue étrangère si on ne commence pas par pratiquer sa langue maternelle dans les règles de l’art.“
Relecture : pour aller plus loin
Et d’autres arguments du copywriter Sélim Niederhoffer.
Contactez-moi pour relire vos textes comme des posts LinkedIn.