Étienne Buyse, pro de la langue française, a une belle place dans mon réseau de communicants. Buvez l’écriture cristalline de mon ami boileau.
Ah oui, il en impose sur le net, boileau, alias Étienne Buyse, alias le hareng. Présent sur la toile comme une araignée. Inoffensive, sauf quand on massacre la langue française. Sa langue. Surtout à l’écrit. Là, l’animal pique et mord. Mais ce n’est pas sa nature profonde.
Sa véritable nature, on la retrouve en l’accompagnant un dimanche d’hiver dans la région de Bagimont. Voyez-vous le bout du terminus de la fin de la Belgique ? C’est encore plus loin.
J’ai eu la chance d’accompagner l’animal durant quelques heures et m’enfoncer avec lui dans sa forêt. Pas évident, car il lui arrive de se muer en hareng. Dur à faire parler, le hareng, quand il sort.
Parfois, il se transforme en ours. Comme lors de notre première rencontre au salon Objectif Com en février 2012. Il s’était lui-même décrit de la sorte.
L’ours, bien plus fort à l’écrit qu’à l’oral, parle peu.
Ses paroles, précieuses, virent du miel au fiel quand il constate les ravages d’une mauvaise communication en entreprise (interne ou externe).
Car l’ours sait de quoi il parle. Après une carrière de professeur, il fut l’initiateur et l’administrateur délégué de la société Shéhérazade Développement.
Sa réussite : avoir initié la création et l’écriture en équipe d’un logiciel de gestion des rémunérations et d’administration du personnel. Puissant et innovant, se plait-il à rappeler, bien qu’il déteste les adjectifs. Il s’empresse d’ajouter qu’il fut surtout bien entouré.
Voici quelque temps, il est passé d’entrepreneur qui écrit à écrivain qui entreprend.
Dans un premier temps, au bénéfice de centaines de brebis égarées dans la langue de Voltaire. Depuis 200 billets, ils savent qu’ils peuvent (c’est correct ça, boileau ?) à tout moment vérifier le participe passé des verbes pronominaux ou encore lire la recette pour découper une phrase anaconda (tiens, encore un animal).
Et puis, dans un avenir que j’espère proche, pour servir la cause des jeunes entrepreneurs. Car les PME, c’est son cheval de bataille. Il se verrait même coach de CEO afin qu’ils puissent exprimer correctement leurs idées. Et, essentiel, que leur message soit compris. C’est une règle d’or en communication d’entreprise.
Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément.
(Boileau l’ancien – 1674)
boileau, le jeune, le vivant, peut vous parler pendant des heures de son concept d’écriture design. Tentez l’expérience. J’ai beaucoup appris de sa formation. Merci, boileau.
Boileau médite. Il pense. Il note. Il se nourrit de silences et d’images. Il se prépare. Il dit que l’écriture est une fin en soi (une faim ?). Il a écrit un recueil de nouvelles en 2018.
Il voit plus loin qu’une page A4 ou un discours. Il réfléchit à un livre. Sa compagne s’appelait Renard. Il lui aura sans doute dédié son premier roman. après avoir écrit un recueil de nouvelles en 2018 et s’être consacré à la photo avec un beau succès, mais c’est une autre histoire.
(NDLR – aucun animal n’a été maltraité durant la rédaction de cet article)
Merci Philippe.
But nobody is perfect. Je tiens à le dire avant que trop d’honneurs ne déclenchent l’ouverture de la chasse aux fautes, erreurs, incorrections et coquilles sur mes sites.
Va bene.
Bel article, légèrement décapant (bien sûr) et qui me donne envie d’aller rencontrer ce Boileau au-delà du terminus de la fin de la Belgique.