Mes articles sur l’orthographe et la relecture de coquilles dans la presse et les marques commerciales ont du succès. Je vais plus loin en proposant une solution pour corriger les communications défaillantes. Sans tirer sur le “piano”. Exemple ici avec ce célèbre restaurant namurois, le Craquage.
Oeil-de-lynx pour scanner vos communications
Faudra demander à mon amoureuse si ce n’est pas lassant de se promener à mon bras dans les rues de Namur et de Navarre.
En effet, je scanne tout, les inscriptions sur les vitrines des magasins, les pubs des abribus, voire les graffitis quand je suis zarbi.
Pour cet article, mon choix s’est porté sur un des murs de ma nouvelle cantine namuroise : le Craquage.
Texte à revoir, comme on ravale une façade
Ou quand on propose de décaper.
Mon analyse, vite fait, en dehors de la faute de pluriel dans le titre et du e non accentué sous ‘Craquage’ :
- ce texte raccourci avait une meilleure place dans un support papier ou digital ;
- il est si long qu’une partie est cachée par des chaises ;
- sa rédaction est classique, voire scolaire : une longue introduction avant d’en venir au sujet principal : le concept “craquage” est novateur ;
- il démarre par le fameux : “comme vous le savez”. Si on le sait, pourquoi l’écrire ?
- “Quelques villes comme…” : superflu.
Pourquoi ne pas avoir par exemple placé un code QR (si à la mode) qui aurait renvoyé vers une vidéo ou une page Facebook ? Tout le monde possède un smartphone à table.
Bref, cette communication commerciale est à revoir.
Pour aller plus loin
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