Mon premier livre (en collectif) est sorti en novembre 2018. Un an après et 500 exemplaires vendus en auto-édition, je dresse le bilan avec quelques anecdotes, publiées dans un thread (fil) sur Twitter.
Le comment qu’on a fait le carnet
Nous sommes des rebelles. Le Carnet se vend en ligne (voir infra) et chez les auteurs. Passer par un éditeur qui paie 2 % brut par bouquin (on est 5) ou par des libraires qui prennent 35 % sur le prix de vente sans rien faire ? Notre réponse :
Nous touchons CHACUN (nous sommes 5) entre 2,5 et 8 % du prix de vente du Carnet.
Des milliers de tweets ont été analysés, surtout dans l’immense production d’@an_conda. Le Carnet contient le meilleur de la crème de la substantifique moelle du top sommital. Inédit et original.
Certes, quelques vannes ont échappé à notre checking et ont sans doute été créées avant nous. Mais on parle ici de plagiat inconscient, très fréquent pour des phrases comportant si peu de mots, plus que de volonté de voler l’idée d’un ou d’une autre. Statistiquement, sur 1 200 vannes, on est bon. À lire.
On a tous dans ses toilettes des livres de blaaaagues à deux euros. #LeCarnetInspirales joue la carte du zen et du chic. Chic et léger, hein. Parfumé et chaleureux. C’est l’instant salle de bains, mode d’emploi écrit par la journaliste Geneviève Starkit, la 6e membre de l’équipe.
Le Carnet inspirales comprend 11 rubriques. À chaque rubrique une accroche pour attraper le lecteur. Notre regretté Olivier Rouge a eu l’idée de reprendre des citations de la rubrique en question pour en faire une petite histoire.
Technique ta mère
On a opté pour un papier blanc full color et non un papier recyclé jaune pâle. Ce dernier est parfait pour des textes, mais pas pour des dessins, il laisse trop passer la couleur. Par contre, il est beaucoup moins cher. À retenir pour le volume 2 ?
L’équipe a évité l’actualité pour alimenter le Carnet inspirales. Rien de plus lassant que de lire un livre d’actualités… du passé. Nous avons classé le livre en différentes catégories : santé, culture, santé, économie, sexe et plus si affinités…
Bien sûr, Cécile Bertrand n’allait pas illustrer 1 200 aphorismes. Nous avons donc fait une sélection serrée de 40 ‘bonnes vannes’ du Carnet inspirales, classées dans différentes catégories.
Malgré deux relectrices grassement payées (mouhaha) et mille yeux sur chaque ligne, il reste des petites fautes dont celle-ci. Bon OK j’avais bu quand j’ai sorti cette bêtise et alors ?
Mise en vente, mise en ligne
Le Carnet inspirales comporte 172 pages tout mouillé. Avec la première et la quatrième de couverture, cela fait presque 2 g par page. Pour le prix, vous n’êtes pas roulé(e). D’ailleurs nous, nous ne roulons pas avec deux grammes.
Nous avons fait imprimer 600 exemplaires du carnet. La moitié à vendre par l’équipe, l’autre sur la plateforme du Livre en Papier http ://urlz.fr/8slT. Aux dernières nouvelles, il reste un seul exemplaire sur la plateforme, dépêchez-vous !
Soyons francos. Parlons port. Frais de port. Les Belges qui commandent notre Carnet paieront moins de frais que les Français. Comme les Suisses. La Poste française propose des tarifs intéressants pour tout livre livré en francophonie à l’exception… de la France.
Un pour tous, tous promo !
Sans éditeur c’est la galère. D’abord une note d’intention avec tout le plan marketing (merci @OlivierRouge), un communiqué de presse, deux pages Facebook. Et puis chacun sur son propre compte. Je poste chaque jour un inédit sur les réseaux sociaux, notamment sur Insta. Retour faible.
Par contre, nous avons été accueillis sur le blog de Martine Roffinella, l’écrivaine prolifique @m_roffinella que nous ne remercierons jamais assez (plus de 1 000 visites). Sinon, un article ici le dernier trimestriel de l’AEDE, Association européenne des enseignants. Et aussi un petit mot de l’éditrice Ecrimagillu qui m’a poussé à travailler avec Le Livre en Papier pour l’édition, l’impression et le stockage.
Le retour presse est faible pour l’instant. Un seul passage sur @BX1Officiel pour l’instant. Pour être repéré, il faut un réseau, un fichier de journalistes à jour, de la chance, et coucher. Non, je plaisante. Mais certains médias belges ont reçu le Carnet de notre part et ne nous ont donné AUCUNE RÉPONSE. Nous ne sommes sûrement pas les seuls à tenter de les séduire.
Le retour des lecteurs et lectrices
Avec les bénéfices de la vente du Carnet, nous avons décidé d’acheter des actions dans Twitter. FAUX ! Quand on écrit un livre, on ne gagne que dalle. Sauf la reconnaissance des lecteurs, de chouettes retours et de belles rencontres. Merci à vous au nom de l’équipe.
Bien sûr, qui crée hérite de critiques, parfois très méchantes. Exemple ici avec du trolling Twitter.
Le Carnet, à fond les volumes ?
Rien que pour vos yeux : un brouillon d’appel à candidatures pour le volume 2 du Carnet inspirales. Plus d’auteur(e)s, plus de styles différents, plus de fun, plus de pépètes (non !)
Point technique, collector ! Voici le premier dessin de Cécile Bertrand. Un bonhomme-lampe écrit dans un carnet. Filaments, inspirants, à spirales. La version définitive de la couverture, comme sur la bio Twitter, est en négatif et légèrement pâlie pour faire ressortir le titre.
Achetez le Carnet inspirales
Auprès des auteurs, au prix de 15 euros.
Je vous le dédicace avec plaisir avec en prime un signet (ou marque-page) d’Anna Conda !
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